Colloque : La préparation au post-accidentel nucléaire

Un parcours atypique nous a conduit à une montée en puissance progressive jusqu’à l’organisation d’un colloque le 4 décembre 2009 à Lille.

La préparation au post-accidentel nucléaire
L’implication des citoyens et des acteurs locaux dans la gouvernance des risques majeurs.
Sortir du silence, entrer dans la transparence et le dialogue.

Plus de 100 personnes ont participé à cette journée et les échanges avec les intervenants ont été courtois, riches : ils ont révélé la nécessité de poursuivre ensemble sur un thème aussi ardu, abordé pour la première fois en France de cette manière.

L’accident de Fukushima en 2011 donne hélas du crédit aux propos d’EDA sur la nécessité d’anticiper une situation irréversible de long terme vers laquelle il est difficile de se projeter.

Programme Colloque 2009

L’après colloque

Cet événement mal compris par certaines associations locales en 2009 a été perçu différemment après l’accident de Fukushima : la perspective d’un accident grave s’est révélée possible même dans un pays où la sûreté était exercée de manière comparable à celle pratiquée en France.

Au niveau national, un plan de gestion post accidentel a été programmé et les travaux menés par l’ASN et l’IRSN ont contribué à son élaboration via les travaux des diverses commissions ASN – IRSN auxquelles nous participons régulièrement.

Il s’agit d’adapter les mesures à envisager aux spécificités locales en fonction de scenario différents : rejets courts, rejets plus longs avec des conditions météorologiques différentes en présence d’acteurs différents issus des ministères de l’intérieur, de la santé, de l’agriculture… des opérateurs. Des exercices de crise ont eu lieu en divers points du territoire à proximité de centrales.

EDA est alors devenue « partie prenante » au sein des commissions Comité Directeur Post accident et « expert citoyen » à propos de la gestion des déchets radioactifs et de leurs conditionnement lors de leurs transports.