Le 10 mai 2022, l’association EDA a été invitée à participer à une table ronde dans le cadre d’une journée dédiée à la lutte contre la délinquance environnementale. Celle-ci était organisée par la faculté des sciences juridiques et sociales en partenariat avec l’Ecole Nationale de la Magistrature et la Cour d’Appel de Douai.
Une rencontre inhabituelle pour l’association EDA ! mais une volonté d’ouverture voulue par l’organisatrice pour ébaucher d’éventuelles complémentarités entre monde judiciaire et représentants associatifs très au fait des réalités de terrain. L’éventualité de l’institutionnalisation de la participation des associations de protection de l’environnement à la procédure pénale a été évoquée par Natacha Collot – Substitut du procureur de la République près du Tribunal judiciaire de Nancy. Une officialisation de type « écosystème judiciaire », une émergence d’un ordre public environnemental dont l’objectif serait d’obtenir un maximum d’informations de terrain. En effet est-ce le rôle de la justice de préserver la biodiversité ? Et par ailleurs les associations pourraient-elles être légitimes à poser des recours lors de classements sans suite, contester certaines lenteurs, participer au suivi de l’exécution de la peine, être informées par le juge des résultats d’une enquête ?
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