Forte des acquis de l’expérience Metaleurop, EDA a été à l’initiative dès 2003 de recherches concernant la dépollution de sols contaminés par des dioxines à Halluin à proximité d’un ancien incinérateur d’ordures ménagères : un long parcours pour convaincre les financeurs potentiels – Région/Métropole de Lille/Ademe de financer des recherches universitaires sur la capacité de la biodiversité locale à être un atout de la reconquête de la qualité du sol.
Il a fallu créer une nouvelle association Halluin 3R (Réhabilitation – Réseau – Recherche) pour accueillir une chargée de mission pouvant à la fois élaborer les différentes phases du volet recherches du projet mais aussi porter la complexité du montage de dossiers financiers. Annabelle Carlier a été engagée en avril 2010 et a porté avec ténacité et compétence les deux première phases du projet.
L’originalité de la démarche a consisté à impliquer dès la conception du projet des citoyens inquiets, des médecins dubitatifs, des agriculteurs sceptiques dès l’amont du projet. C’est aussi l’implication de chercheurs convaincus de la capacité de la flore locale pour favoriser la réhabilitation des sols et l’engagement des jardiniers de l’association locale « le coin de terre » qui ont permis de mener à bien deux phases du projet initial.
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