Les questions que nous nous posions sont encore d’actualité aujourd’hui : aller plus vite, plus loin, à quel prix ? quelle valeur ajoutée pour la qualité de la vie ?
En effet, la plupart des déplacements sont davantage subis que choisis. L’aménagement de la ville, des territoires a fait éclater les fonctions habitat, écoles, lieux de loisirs, de consommation. L’allongement des trajets des particuliers hors de leur lieux d’habitation s’est peu à peu imposé. De plus, le transport des marchandises est en flux tendu, toute l’année, les hypermarchés n’ayant plus d’entrepôts de stockage.
Ces constats nous ont conduits à militer pour une intermodalité marche/vélo/transports en commun avec multiplication de parkings relais, valorisation de plans de déplacement entreprises, initiatives de co voiturage… mais aussi pour les marchandises fret/route/voie d’eau et retour à des productions de proximité notamment pour le maraichage.
En 2009, cette première exposition a été complétée par une autre Vers une nouvelle mobilité ?
Nous revenions sur les mêmes constats et posions de nouvelles questions : augmenter encore les déplacements motorisés, dépendants à 98% du pétrole, c’est poursuivre dans une impasse. Pouvons-nous passer d’une culture du transport sans limite à une culture de la mobilité choisie ?
Et faisions des propositions notamment sur les nouveaux comportements à notre portée.
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