La gestion des matières et déchets radioactifs
EDA a participé à deux débats publics nationaux concernant les décisions envisagées par l’État en vue de la gestion des matières et déchets radioactifs, problème récurrent toujours pas résolu depuis plus de 40 ans faute de technologies appropriées.
La seule solution : l’enfouissement profond. Le vocabulaire n’est pas anodin car derrière « matières » se glisse la notion de valorisation éventuelle concernant les matériaux tels métaux et bétons très faiblement radioactifs (TFA.)
Voir : Le cahier d’acteurs 2013 Cigeo : « Entre déni et pari : le choix inavoué de l’oubli après la fermeture du site ».
La vigilance et surtout la pression des associations présentes aux rencontres sur ce thème a permis jusqu’à présent d’éviter la suppression des seuils de libération c’est à dire l’autorisation pour les producteurs (EDF – Areva devenu ORANO, le CEA..) de vendre des produits après traitements appropriés, ce que est autorisé d’ailleurs dans d’autre pays européens.
C’est l’une des remarques que nous avons mise en avant lors du débat 2019 à propos du Plan National Gestion Matières et Déchets radioactifs complété tous les 5 ans et faisant l’objet d’un débat public – Plan National Gestion Matières et Déchets Radioactifs, pour la première fois.
Avec la perspective des démantèlements, les opérateurs insistent car ils ont l’obligation de conditionner les déchets et les transporter dans les centres appropriés (le CIRES situé… stockage qui a un coût bien sûr qui risque de se remplir rapidement et nécessitera une extension pour accueillir d’autres catégories de déchets aussi.
L’autre risque que nous avons mentionné, c’est la délégation de service pour ce type de déchets ce qui limiterait le suivi des matériaux concernés. Il est évident que la gestion des déchets mais aussi l’ensemble du volet nucléaire doit rester sous la tutelle de l’État, tel un service public.
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